Arts vivant, arts visuels
Œuvrant dans les domaines des arts vivants et arts visuels, L’âge de la tortue conçoit et met en œuvre des projets artistiques à la croisée des disciplines artistiques et enrichis par des contributions pluridisciplinaires.
Ancrée dans le quartier du Blosne à Rennes, l’association y développe ses projets qu’elle déploie aussi à l’échelle européenne.
Au cœur de sa démarche, il y a la volonté de porter un regard sur le monde qui nous entoure. Un monde qui change. Un monde où nos repères se modifient rapidement face à des transformations majeures. Un monde qu’il s’agit aussi d’inventer.
Pour L’âge de la tortue, l’art peut et doit contribuer à proposer une approche sensible des questions qui traversent nos sociétés hypermodernes : accueil des personnes migrantes, rapports entre vie privée et vie publique, transformations urbaines… Et plus précisément, que les artistes sont en mesure de générer des formes de représentations qui nous aident à mieux penser le monde, dans une approche à la fois sensible et exigeante. Les artistes agissent sur le terrain des représentations proposant des alternatives aux représentations les plus communes, véhiculées au quotidien par les médias ou certains discours politiques. Il est du devoir aussi du monde associatif de se mobiliser pour permettre l’émergence de discours innovants, d’idées nouvelles et de manières de faire audacieuses pour penser le monde à venir. La démarche de L’âge de la tortue est respectueuse des valeurs humanistes fondamentales qui agissent dans notre démarche comme des balises. Ainsi l’attention portée à l’autre, la reconnaissance des valeurs dont sont porteuses les personnes ou encore le droit à participer pleinement à la vie culturelle sont des enjeux essentiels que l’association entend promouvoir.
Pour pouvoir imaginer le monde qui vient et la manière dont nous voulons vivre ensemble, L’âge de la tortue part du principe qu’il faut mettre en place les conditions pour faire ensemble. Si nous vivons ensemble, c’est souvent par état de fait, plus rarement par choix. Comment faire pour dépasser cela ? Le fait de mener des projets collectifs permet de créer les conditions de la rencontre et donc une meilleure interconnaissance entre les personnes mais aussi d’édifier un morceau de culture commune.
La collaboration avec les disciplines des sciences humaines et sociales a largement participé au développement des projets de L’âge de la tortue depuis 15 ans. Les apports des chercheurs ont lieu durant tout le processus des projets : de la conception à l’évaluation. Que ce soit d’un point de vue méthodologique ou par le partage de connaissances sur un sujet abordé, les chercheurs en sciences humaines et sociales sont devenus des compagnons importants dans l’entreprise de nouveaux projets. Leur contribution sert le projet tant par l’enrichissement des premières bases de travail que par les interrogations qu’ils peuvent soulever.
À ce titre, en tant qu’exemple, il est possible de se reporter au projet Correspondances citoyennes en Europe qui a associé étroitement Paloma Fernández Sobrino, artiste, Pascal Nicolas-Le Strat, chercheur en sciences sociales et de nombreux autres acteurs, parmi lesquels Nicolas Combes, porteur de projet, et Romain Louvel, artiste. À découvrir ici : https://agedelatortue.org/?p=6601/. À cette occasion, Pascal Nicolas-Le Strat a tenu et publié un journal de recherche qui restitue cette expérience depuis son regard de sociologue Carnet de correspondances / Cuadernos de correspondencias, Éditions Fulenn, à consulter ici: https://www.ours-editions.fr/livres/carnets-de-correspondances/.
Tous les projets de L’âge de la tortue peuvent être découverts sur son site. À explorer sans limite.